Les récentes découvertes de tombes non marquées contenant les restes d'enfants autochtones dans d'anciens pensionnats exposent les atrocités dans l’histoire du Canada.
« C'est sans aucun doute un moment de réflexion pour nous chez Walmart Canada », a déclaré Nabeela Ixtabalan, vice-présidente directrice, des ressources humaines et des affaires de la Compagnie, aux téléspectateurs qui regardaient lundi sur Zoom et en direct sur LinkedIn. « Nous réfléchissons tous à ce que nous ne savons pas, à ce que nous devons encore apprendre et aux mesures que nous devons prendre. »
Nabeela a été rejointe par Kelly Lendsay, président et chef de la direction d'Indigenous Works, pour avoir une discussion sur les injustices historiques du Canada envers les peuples autochtones. L'événement faisait partie de la série « Conversations courageuses » de Walmart Canada, qui est organisée pour que les associés puissent discuter d'importantes questions sociétales sur la diversité, l'équité, l'inclusion et le mieux-être.
« C'est une histoire vivante qui est mise à jour », a déclaré Kelly. « Cela a vraiment touché une corde sensible chez les Canadiens. »
De nombreuses tombes non marquées ont récemment été découvertes en Colombie-Britannique, en Saskatchewan et dans tout le pays, laissant de nombreux Canadiens choqués et horrifiés. Mais pour les peuples autochtones, ces découvertes ne sont pas surprenantes, a déclaré Kelly.
« La raison pour laquelle nous ne connaissons pas ces informations est qu'elles n'ont pas été enseignées dans nos écoles », a-t-il ajouté. « Pour la plupart, il y a un énorme manque de connaissances. »
Kelly a expliqué que les peuples autochtones ont été traités injustement pendant des siècles en Amérique du Nord, faisant face à des sources d'exclusion qui sont politiques, sociales, économiques et éducatives. En vertu de la Loi sur les Indiens du Canada, les Canadiens autochtones n'ont pu voter qu'en 1960, soit 93 ans après la Confédération. Il y a moins de 100 ans, les autochtones devaient obtenir une autorisation écrite pour quitter leur réserve.
Il y avait 139 pensionnats identifiés au Canada et le dernier a fermé en 1996. Ces institutions étaient gérées par l'Église catholique et parrainées par le gouvernement canadien. En 2015, le rapport final de la Commission Vérité et Réconciliation a déclaré que ce système était un élément central du « génocide culturel » du Canada à l’encontre des peuples autochtones.
Alors, comment surmonter cette épreuve?
« Une fois que nous savons mieux, nous devrions faire mieux », a déclaré Nabeela. « Les jours sont révolus où les organisations peuvent rester silencieuses. »
Nabeela a reconnu qu'il est important pour Walmart Canada de défendre l'intégrité, l'honnêteté et la vérité dans la quête de réconciliation avec les peuples autochtones.
« Cela commence par la sensibilisation », a déclaré Kelly. « Nous devons commencer en établissant ce qui fonctionne et la façon dont nous pouvons accélérer les choses. »
Nous pouvons y parvenir en nous informant sur l'histoire, la culture et les traditions autochtones. Par exemple, nous pouvons adopter l'approche « Sept Générations » pour considérer comment nos décisions seront ressenties sept générations plus tard afin de promouvoir la durabilité dans notre entreprise.
« Nous devons faire disparaître les barrières pour permettre des conversations plus profondes », affirme Kelly. « On gagnera davantage en créant des occasions de dialogue pour que les voix et les cœurs soient échangés. »
Le chemin vers la réconciliation exige que nous nous engagions tous à faire mieux alors que nous bâtissons un Canada plus inclusif que chacun voudra célébrer.
« Nous allons rebâtir tout cela sur des relations et des partenariats », a ajouté M. Kelly.
Et n'oubliez pas, c'est acceptable de ne pas se sentir bien. Tendez la main si vous avez besoin d'aide.
Pour plus d'information sur les rapports de la Commission de vérité et de réconciliation, veuillez consulter leur site web.